L’apprentissage en France, c’est 137 CFA du réseau des CMA qui forment chaque année 110 000 apprentis. En alliant savoir-faire traditionnel et technologies, l’artisanat confirme sa place de « première Entreprise de France ». C’est pourquoi nombreux sont les apprentis qui viennent se former à ces métiers où des valeurs telles que le fait-main, le savoir-faire, l’excellence à la française ou encore la qualité et la proximité prennent tout leur sens.
Les chiffres
Une étude #MoiJeune 20 minutes – Opinion Way a été menée sur plus de 700 jeunes au sujet de l’apprentissage dans l’artisanat. Ce qu’il en est ressorti :
- 88% des jeunes voient les métiers de l’artisanat comme des métiers d’avenir, qui rendent heureux
- 64% des 16-29 ans choisissent leur orientation en fonction de leurs envies et vocations
- 26% en fonction de l’équilibre de la vie personnelle
- 21 % en fonction de l’assurance de toujours trouver un emploi
- 65 % des jeunes actifs et étudiants ont déjà regretté leur choix d’orientation
Depuis quelques années, les comportements et les besoins ont changé. Les Français osent aujourd’hui franchir le pas, pour se reconvertir dans l’artisanat, que ce soit pour les actifs, les salariés, cadres ou dirigeants. Les profils des apprentis évoluent aussi puisque 22% des apprentis diplômés viennent du secondaire ou de l’universitaire.
Les enjeux de l’apprentissage
La crise sanitaire a touché l’artisanat. Les artisans ont dû en effet trouver des solutions pour maintenir leurs ventes en développant par exemple des ventes en ligne ou des livraisons à domicile. L’artisanat est le 1er acteur de l’apprentissage en France, il est donc sans nul doute une réponse à la relance de l’activité, pour lutter contre le chômage et pour répondre aux problématiques de recrutement.
Souffrant d’un manque de main d’œuvre, un grand nombre d’entreprises se dit prêt à accueillir un apprenti. En effet, 80% des apprentis formés trouvent un emploi dans les 7 mois suivant l’obtention de leur diplôme.
Les CFA se doivent donc d’offrir un niveau de formation élevé pour répondre aux besoins des entreprises mais également pour donner une image qualitative des métiers de l’artisanat et ainsi renforcer l’envie des jeunes et des actifs de se lancer dans un métier artisanal.