Posted on: 23 février 2023 Posted by: Charlène Coste Comments: 0

La satisfaction à l’égard de l’apprentissage et de l’alternance est de 88% du côté des entreprises et 87% du côté des apprenants.

 

Plusieurs constats : 

 

  • Les entreprises estiment à 94 % que l’insertion est facilitée par l’alternance
  • Un cursus professionnalisant à 89 % selon les alternants 
  • 62 % des alternants reconnaissent leur difficulté à concilier entreprise et formation
  • 93 % des jeunes ont choisi l’alternance en connaissance de cause
  • Un taux de poursuite d’étude en augmentation dans le supérieur, avec un taux à 40 % pour les BTS contre 26 % en 2019.
  • 49 % des entreprises ont recours à un contrat d’alternance pour renforcer leurs effectifs
  • Un taux de rupture de contrats estimé à 20%
  • 54 % des employeurs justifient ces ruptures suites à des problèmes de comportement et de savoir être
  • 28 % des alternants déclarent être mal  intégrés à l’entreprise. 

 

Suite à la réforme de 2018, on constate une augmentation du nombre de contrats d’alternance qui est de 830 000 pour cette année 2022, il est donc mécanique que le nombre de ruptures de contrat soit proportionnel à la hausse, toutefois l’Observatoire de l’alternance tient à rester vigilant quant à ce taux de rupture et propose 6 recommandations : 

 

  • Pour bien agir, il faut mieux mesurer. Aussi, il s’agit de mettre à jour plus régulièrement les études publiques sur le sujet des ruptures en cours de contrat d’alternance.

 

  • Sur le modèle du défenseur des droits, nommer un médiateur de l’alternance au niveau national. Il aurait pour rôle d’incarner la vigilance des pouvoirs publics sur la qualité des formations en alternance. Il pourrait être saisi en cas de litige. Il aurait toute latitude pour explorer les causes des ruptures et émettre des propositions.

 

  • Inviter le ministère de l’Éducation à communiquer sur les résultats du CAP, BEP et bac professionnel. Comme c’est le cas pour les résultats annuels du bac général, afin de promouvoir toutes les orientations de manière égale.

L’enjeu est de promouvoir tous les niveaux de qualification et faire de chaque parcours, une réussite individuelle.

 

  • Repenser les pratiques de recrutement pour aller vers des recrutements sans CV. Par exemple, réaliser des mises en situation, comme c’est déjà le cas dans certains secteurs et certaines entreprises ou encore organiser des entretiens qui soient davantage tournés vers les softskills des candidats.

 

  • Rendre obligatoire pour les CFA l’organisation de réunions d’information avec les tuteurs et maîtres d’apprentissage animées par les responsables relations écoles/entreprises en début de contrat des alternants. Inclure ces réunions dans les critères qualité de Qualiopi.

 

  • Systématiser la formation des tuteurs et des maîtres d’apprentissage pour leur permettre de mieux comprendre et appréhender les situations qui pourraient mener aux ruptures.

 

Sources : 2ème édition du baromètre de l’alternance

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